- solifluxion
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• 1912; angl. solifluction (1906); du lat. solum « sol » et fluctio « écoulement »♦ Géol. Glissement de terrain consistant en un lent écoulement de boue.⇒SOLIFLUXION, subst. fém.GÉOMORPHOL. Écoulement lent, le long d'une pente, du sol superficiel gorgé d'eau, notamment en climat froid sur un sous-sol constamment gelé. Loupes, nappes de solifluxion ; solifluxion libre, entravée (par la végétation). Le manteau végétal entrave dans une certaine mesure la solifluction, car les racines retiennent la couche superficielle (...). Lorsque dans le sous-sol les mouvements différentiels dépassent sa limite de résistance, cette couverture se déchire. Il se forme des loupes séparées par des déchirures d'où s'écoule un peu de boue (Géogr. gén., 1966, p. 531 [Encyclop. de la Pléiade]). Dans les parties qui ne sont pas entamées par ces thalwegs affluents, les versants des vallées évoluent surtout sous l'action du ruissellement diffus et d'autres phénomènes plus ou moins associés, comme les phénomènes de solifluxion (Géol., t. 2, 1973, p. 14 [Encyclop. de la Pléiade])REM. Solifluer, verbe intrans. S'écouler par solifluxion. Des roches finements poreuses comme la craie, qui sous l'action du gel éclate en débris très fins, capables de solifluer (Géogr. gén.1966, p. 593 [Encyclop. de la Pléiade]).Prononc. et Orth.:[
]. ROB. 1985 (,,moins bien``), Lar. Lang. fr. (,,plus rarement``): -ction. Étymol. et Hist. 1912 solifluction (Lar. mens., oct., p. 546); 1953 solifluxion (Lar. 20e Suppl.). Empr. à l'angl. solifluction (1906, ANDERSSON ds NED Suppl.2), comp. de soli-, du lat. solum « sol », et -fluction, lat. fluctio « écoulement ».
ÉTYM. Av. 1923 (Larousse); angl. solifluction (1906, Andersson); du lat. solum « sol », et fluctio « écoulement ».❖♦ Géol. Glissement du sol (par ex., d'un sol argileux saturé d'eau sur un sous-sol imperméable).
Encyclopédie Universelle. 2012.